Un Real Madrid de ida y vuelta

(Nota: al final de este texto adjuntamos su traducción al francés para satisfacer a los seguidores franceses de Monsieur Dumas).

Recordando la genial comedia de Enrique Jardiel Poncela, “Un marido de ida y vuelta” (protagonizada en cine por Fernando Fernán-Gómez y en teatro, entre otros, por Jesús Puente), el Madrid de Ancelotti ha empezado la temporada de forma frenética, en partidos locos, de ida y vuelta, con 13 goles a favor y 6 en contra, es decir, partidos de casi 5 goles de promedio entre ambos contrincantes.

El 5-2 al Celta fue un espectáculo francamente entretenido, que pudo muy bien acabar en un 8-3 para enmarcar. Evidentemente, hubo por parte de nuestras tropas, que son las que nos interesan, varios errores y desajustes defensivos, sobre todo por nuestro costado izquierdo. En la primera parte, el Celta marcó en sus dos únicas llegadas, y a ello contribuyó sin duda el jet-lag que padeció Casemiro, tras varios partidos con la “canarinha” y sin apenas descansar por los kilométricos viajes.

La segunda parte fue de película, con un parcial de 4-0 y una exhibición monumental de todo el equipo, con matrículas de honor para el capitán Benzema, Luka Modric y un desatado y certero Vinicius Jr, que lograron primero la remontada y, posteriormente, la goleada ante un Celta valiente y punzante en ataque, pero que no paró de repartir leña durante todo el encuentro. Además, Casemiro volvió a ser el gran medio centro de siempre en la segunda mitad.

Ante el Inter, en el debut de la Copa de Europa, sin duda que los numerosos errores en defensa pueden costarnos muy caro, ya que la retaguardia lombarda no dará, me temo, ñas facilidades celestes del pasado domingo.

Es más que posible que Ancelotti encaje en el once al austriaco Alaba, que volvió tocado del aberrante parón de selecciones, y la duda es si cubrirá el puesto de Nacho o volverá a jugar, como en tantas ocasiones en el Bayern, de lateral izquierdo, desplazando a Miguel Gutiérrez al banquillo.

En cualquier caso, y pese a que los de Inzaghi han perdido este verano a Achraf Hakimi y a Lukaku, habrá que estar atentos en defensa a Dzeko, a Joaquin Correo y a Lautaro Martinez, y, sobre todo, a un Nicoló Barella que fascinó en la Eurocopa y que lleva tres asistencias de gol en las tres primeras jornadas de la Serie A italiana. También a otra de las revelaciones de la Eurocopa, el neerlandés Dumfries, y al turco Çalhanoglu, buen lanzador de tiros libres.

Aunque, sin duda alguna, Simone Inzaghi tendrá mucho que hacer para evitar en lo posible las cabalgadas de Vinicius, la mejoría de Hazard, de nuevo permanentemente castigado por las defensas rivales, y el estado de gracia eterno de Karim Benzema, por lo que es más que seguro que volverá a repetir con una defensa de tres centrales en la que son fijos De Vrij y el excelente Skriniar.

El Inter de hoy en día no es el clásico equipo heredero del catenaccio, y en sus 3 primeros partidos ha conseguido nada menos que marcar 9 goles, con lo que es posible que veamos nuevamente un partido divertido, en el que tanto Courtois como Handanovic tendrán mucho trabajo, y en el que los madridistas esperamos un final feliz, como siempre nos daba el gran Jardiel Poncela en todas sus comedias de mediados del siglo pasado.

Traducción al francés:

Un Real Madrid d’aller-retour

En souvenir de la grande comédie d'Enrique Jardiel Poncela, "Un mari d'aller-retour" (avec Fernando Fernán-Gómez au cinéma et Jesús Puente au théâtre, entre autres), le Madrid d'Ancelotti a commencé la saison dans une frénésie, dans des matchs fous, des alles et retours de folie, avec 13 buts pour et 6 contre, soit des matchs de près de 5 buts en moyenne entre les deux adversaires.

Le 5-2 contre le Celta fut un spectacle franchement divertissant, qui pourrait très bien avoir terminé avec 8 buts à 3 dans le compteur. Évidemment, il y a eu de la part de nos troupes, qui sont celles qui nous intéressent, plusieurs erreurs et de nombreux déséquilibres défensifs, notamment sur notre côté gauche. En première mi-temps, le Celta a marqué lors de ses deux seules arrivées, et le décalage horaire dont souffrait Casemiro, après plusieurs matchs avec la "canarinha", et à peine ayant reposé à cause des déplacements kilométriques, y a contribué.

La deuxième partie a été digne d’un film majestueux, avec un 4-0 et une démonstration monumentale de toute l'équipe, avec les honneurs pour le capitaine Benzema, Luka Modric et un Vinicius Jr déchaîné et précis, qui a réalisé la remontada et la grande victoire face à un Celta courageux et tranchant en attaque, mais qui n'a cessé de distribuer de nombreuses fautes tout au long du match. De plus, Casemiro était à nouveau en seconde mi-temps le Casimiro impérial de toujours.

Contre l'Inter de Milan, en début de Coupe d'Europe, sans aucun doute que les nombreuses erreurs de défense peuvent nous coûter très cher, puisque l'arrière-garde lombarde ne fera pas, j'en ai peur, les erreurs du Celta de dimanche dernier.
Il est plus que possible qu'Ancelotti choisisse dans le onze de départ l'Autrichien Alaba (revenu blessé lors de l'arrêt aberrant des matchs de séclections nationales), et la question est de savoir s'il occupera le poste de Nacho ou s’il rejouera, comme à tant de fois au Bayern, comme un arrière gauche, déplaçant Miguel Gutiérrez sur le banc.

En tout cas, et malgré le fait que les hommes d'Inzaghi aient perdu Achraf Hakimi et Lukaku cet été, il faudra être vigilant à la défense de Dzeko, Joaquin Correa et Lautaro Martinez, et surtout un Nicoló Barella qui a fasciné en Eurocup. et qui a réalisé trois passes décisives lors des trois premières journées de la Serie A italienne. A noter aussi une autre des révélations de l'Eurocup, le Néerlandais Dumfries, et le Turc Çalhanoglu, un bon tireur sur coup franc.

Bien que, sans aucun doute, Simone Inzaghi aura beaucoup à faire pour éviter autant que possible les manèges de Vinicius, l'amélioration de Hazard, encore agressé par les défenses rivales, et l'état de grâce éternelle de Karim Benzema. Donc, sans aucun doute, il fera répéter avec une défense de trois centraux dans laquelle De Vrij et l'excellent Skriniar sont fixés.

L'Inter d'aujourd'hui n'est pas l'héritier classique du vieux catenaccio, et lors de leurs 3 premiers matchs, ils ont réussi à marquer pas moins de 9 buts, il est donc possible que nous revoyions un match très amusant, dans lequel Courtois et Handanovic auront beaucoup de travail, et dans lequel nous, Madridistas, espérons une fin heureuse, comme nous l'a toujours donné le grand Enrique Jardiel Poncela dans toutes ses comédies du milieu du siècle dernier.